BMA Bruxelles, les propositions de l'Ordre bien accueillies

BMA à Bruxelles : les propositions de l'Ordre bien accueillies
Dans son édition de ce 19 juin, le journal « Le Soir » évoque le débat sur l’avenir du Bouwmeester maître Architecte à Bruxelles.
Le journal dresse d’abord le cadre :
Alors que la Région de Bruxelles-Capitale fait face à un déficit budgétaire de 1,5 milliard d’euros, la question de la pérennité de certaines fonctions régionales est sur la table. Parmi elles, celle du Bouwmeester Maître Architecte (BMA), créée en 2009 pour « stimuler la qualité spatiale des projets urbains à Bruxelles ».
Avec un budget annuel estimé entre 1,4 et 1,7 million d’euros, la fonction suscite interrogations, débats et critiques, notamment :
- Son fonctionnement trop centralisé, avec une seule personne concentrant les décisions clés.
- Un rôle devenu trop politique, parfois déconnecté du terrain.
- Le manque de collégialité dans l’évaluation des projets.
- La superposition d’acteurs dans un paysage institutionnel déjà très complexe.
« Le Soir » fait ensuite le relais des propositions de l'Ordre :
Le Cfg-OA, par l'intermédiaire de son président Francis Metzger, propose une alternative structurée, plus collégiale et budgétairement responsable :
Créer une Chambre de la Qualité Architecturale et Urbaine, composée d’au moins neuf membres : architectes, urbanistes, paysagistes et autres spécialistes de l’aménagement et dont la mission consisterait à rendre des avis sur les projets urbains, sur le modèle de la Commission royale des monuments et sites.
Cette instance serait présidée par un architecte en exercice et se réunirait deux fois par mois.
L’objectif ? Dépasser la logique de pouvoir concentré entre les mains d’une seule personne, encourager un débat professionnel ouvert, mobiliser l’intelligence collective autour des grands projets urbains et permettre, par la même occasion, des économies substantielles pour la Région.
Cette proposition rencontre un écho politique favorable, notamment du côté du MR et des Engagés, qui saluent l’approche collégiale. Le débat est donc ouvert, et le Cfg-OA entend y porter la voix de la profession, dans l’intérêt de la qualité architecturale et de l’intérêt général.
Plus d'informations sur l'article Le Soir.